jeudi 26 novembre 2009

Patron d’antenne et maire à la fois

Québec 89
Sophie-Anne Mailloux est journaliste à CILE 95.1 FM, la radio communautaire de Havre-Saint-Pierre. Le 1er novembre 2009, son patron, Berchmans Boudreau, est ...(Lire la suite)

samedi 21 novembre 2009

Comme du papier à musique

Soundbeat Magazine

No Way, Veronica! ouvre la série « France, d’autres scène » au théâtre de la Chappelle. Monté par la compagnie La Spirale - Jean Boillot (Poitiers), le spectacle s’apparente à un mix de trois Djs qui racontent la même histoire.

Il était une fois, une nymphomane voulant à tout prix vivre au milieu d’hommes reclus dans une base, en Antactirque. Pour y arriver, elle a joué mille et un personnages, elle s’est travestie, a imité E.T. et un chien. Les hommes, ne supportant pas l’idée qu’ « une gonzesse » soit dans les parages, sont restés ultra vigilents.

La fille, un brun psychopathe, s’appelle Veronica Evans. Elle est interprétée par Katia Lewkowicz, une actrice française qui a joué notamment dans « Prête-moi ta main » en 2006. L’intrigue du dramaturge espagnol Armando Llamas, mort du sida en 2003 est clin d’œil au film de science-fiction réalisé par John Carpenter en 1982, The Thing. L’auteur aimait dénaturer des scénarios pour le cinéma. Le recueil dont la pièce est extraite Quartoze pièces piégées laisse présumé des difficultés de la monter.

Théâtre sonique
Bien que l’histoire parodique ne nous emmène pas bien loin, la façon dont elle se déroule est saisissante. Les trois comédiens campent leur histoire uniquement par des jeux vocaux et des effets sonores. Jean Boillot appelle cela du « théâtre sonique ». Il n’y aucun décor, juste de la peinture blanche sur le sol qui figure la banquise. Le metteur en scène n’a pas souhaité recréer la réalité, mais la donner à voir par le son. Au-devant de la scène, trois micros sont alignés, un clavier sert d’outil de travail au comédien Jean-Christophe Quenon. C’est tout.

Le jeu des comédiens s’emboite, chacun est à son poste : Jean-Christophe Quenon lit les didascalies comme dans la bande-annonce d’une production hollywoodienne, Philippe Larbaud fait les bruitages (son manchot est hilarant) et Katia Lewkowicz, au centre, interprète une dizaine de personnages, avec talent.

Tout est réglé comme sur du papier à musique, le spectateur se prend au jeu. Au départ, Jean Boillot – qui reconnaît le côté potache de la pièce – indique qu’il s’agissait d’une blague. Au moment de sa création, il y a six ans, le spectacle devait être présenté en première partie d’un concert rock à Poitiers.

jeudi 5 novembre 2009

Des baisers à en perdre haleine

Soundbeat Magazine

Le théâtre La Chapelle présente jusqu’au vendredi 7 novembre Angel, une pièce pour un seul homme, Duda Paiva et sa marionnette Grégory.

L’histoire se passe dans un cimetière. Un jeune alcoolique danse et parle à tue-tête, au milieu des feuilles mortes. Une bière à la main, il tombe aux côtés d’un petit angelot de pierre blanche. Une fois animé, celui-ci veut lui donner « un baiser du matin ».

C’est le début d’un parcours initiatique pour les deux personnages, revisitant des moments de leur vie, comme des carrefours qui les ont menés jusque-ici. La rencontre entre l’ange et le clochard est fusionnelle. Entre rêve et réalité, le spectateur suit ces personnages, dans leurs déconvenues mêlées de douleur, d’innocence et d’amour. Les lumières et les quelques instruments d’enfant, dispersés çà et là sur la scène, nous emportent ailleurs, par moment.

Duda Paiva vit à Amsterdam. Originaire du Brésil, ce danseur de formation développe dans ses chorégraphies une sensibilité exacerbée et expressive. En l’an 2000, il a d’ailleurs reçu le prix du « meilleur danseur néerlandais ». Pour lui, la marionnette est un prolongement de ses propres mouvements.

Cette fusion entre le marionnettiste et la marionnette est telle que parfois, on perd le vagabond interprété par Duda Paiva. Ce dernier est tout entier à Grégory, une statue adorable aux yeux très expressifs. Peut-être aurait-il fallu plus de dialogues entre les deux pour qu’on croit à leur présence simultanée sur scène ?

mercredi 4 novembre 2009

Un village au bord de la crise de nerfs

Le Quartier Libre
Au pays de l’absurde, tous les coups sont permis. Dans Absurdistan, son troisième long métrage, le réalisateur allemand Veit Helmer jette pêle-mêle tous...(Lire la suite)