dimanche 20 décembre 2009

Bilan de Copenhague: 46 200 tonnes de carbone plus tard

Québec 89
45 000 accréditations, 12 jours de négociations, 192 pays représentés et 46 200 tonnes de carbone pour aboutir à «un accord qui n’en est pas un», selon la responsable de la campagne ...(Lire la suite)

jeudi 26 novembre 2009

Patron d’antenne et maire à la fois

Québec 89
Sophie-Anne Mailloux est journaliste à CILE 95.1 FM, la radio communautaire de Havre-Saint-Pierre. Le 1er novembre 2009, son patron, Berchmans Boudreau, est ...(Lire la suite)

samedi 21 novembre 2009

Comme du papier à musique

Soundbeat Magazine

No Way, Veronica! ouvre la série « France, d’autres scène » au théâtre de la Chappelle. Monté par la compagnie La Spirale - Jean Boillot (Poitiers), le spectacle s’apparente à un mix de trois Djs qui racontent la même histoire.

Il était une fois, une nymphomane voulant à tout prix vivre au milieu d’hommes reclus dans une base, en Antactirque. Pour y arriver, elle a joué mille et un personnages, elle s’est travestie, a imité E.T. et un chien. Les hommes, ne supportant pas l’idée qu’ « une gonzesse » soit dans les parages, sont restés ultra vigilents.

La fille, un brun psychopathe, s’appelle Veronica Evans. Elle est interprétée par Katia Lewkowicz, une actrice française qui a joué notamment dans « Prête-moi ta main » en 2006. L’intrigue du dramaturge espagnol Armando Llamas, mort du sida en 2003 est clin d’œil au film de science-fiction réalisé par John Carpenter en 1982, The Thing. L’auteur aimait dénaturer des scénarios pour le cinéma. Le recueil dont la pièce est extraite Quartoze pièces piégées laisse présumé des difficultés de la monter.

Théâtre sonique
Bien que l’histoire parodique ne nous emmène pas bien loin, la façon dont elle se déroule est saisissante. Les trois comédiens campent leur histoire uniquement par des jeux vocaux et des effets sonores. Jean Boillot appelle cela du « théâtre sonique ». Il n’y aucun décor, juste de la peinture blanche sur le sol qui figure la banquise. Le metteur en scène n’a pas souhaité recréer la réalité, mais la donner à voir par le son. Au-devant de la scène, trois micros sont alignés, un clavier sert d’outil de travail au comédien Jean-Christophe Quenon. C’est tout.

Le jeu des comédiens s’emboite, chacun est à son poste : Jean-Christophe Quenon lit les didascalies comme dans la bande-annonce d’une production hollywoodienne, Philippe Larbaud fait les bruitages (son manchot est hilarant) et Katia Lewkowicz, au centre, interprète une dizaine de personnages, avec talent.

Tout est réglé comme sur du papier à musique, le spectateur se prend au jeu. Au départ, Jean Boillot – qui reconnaît le côté potache de la pièce – indique qu’il s’agissait d’une blague. Au moment de sa création, il y a six ans, le spectacle devait être présenté en première partie d’un concert rock à Poitiers.

jeudi 5 novembre 2009

Des baisers à en perdre haleine

Soundbeat Magazine

Le théâtre La Chapelle présente jusqu’au vendredi 7 novembre Angel, une pièce pour un seul homme, Duda Paiva et sa marionnette Grégory.

L’histoire se passe dans un cimetière. Un jeune alcoolique danse et parle à tue-tête, au milieu des feuilles mortes. Une bière à la main, il tombe aux côtés d’un petit angelot de pierre blanche. Une fois animé, celui-ci veut lui donner « un baiser du matin ».

C’est le début d’un parcours initiatique pour les deux personnages, revisitant des moments de leur vie, comme des carrefours qui les ont menés jusque-ici. La rencontre entre l’ange et le clochard est fusionnelle. Entre rêve et réalité, le spectateur suit ces personnages, dans leurs déconvenues mêlées de douleur, d’innocence et d’amour. Les lumières et les quelques instruments d’enfant, dispersés çà et là sur la scène, nous emportent ailleurs, par moment.

Duda Paiva vit à Amsterdam. Originaire du Brésil, ce danseur de formation développe dans ses chorégraphies une sensibilité exacerbée et expressive. En l’an 2000, il a d’ailleurs reçu le prix du « meilleur danseur néerlandais ». Pour lui, la marionnette est un prolongement de ses propres mouvements.

Cette fusion entre le marionnettiste et la marionnette est telle que parfois, on perd le vagabond interprété par Duda Paiva. Ce dernier est tout entier à Grégory, une statue adorable aux yeux très expressifs. Peut-être aurait-il fallu plus de dialogues entre les deux pour qu’on croit à leur présence simultanée sur scène ?

mercredi 4 novembre 2009

Un village au bord de la crise de nerfs

Le Quartier Libre
Au pays de l’absurde, tous les coups sont permis. Dans Absurdistan, son troisième long métrage, le réalisateur allemand Veit Helmer jette pêle-mêle tous...(Lire la suite)

mardi 20 octobre 2009

Kings and Queens

Soundbeat Magazine

Deux ans après le succès de son premier album Panic Prevention, Jamie Treays (Jamie T de son nom de scène) revient avec son nouvel album Kings & Queens, sorti en septembre 2009.

L’artiste âgé de 23 ans, originaire de la banlieue sud de Londres s’inscrit dans la tradition du rock britannique. S’il dit ne plus avoir de crises d’angoisse comme à 21 ans, il a mis la même hargne dans Kings & Queens, scrutant les travers des gens qui l’entourent.

Globalement, les mélodies des onze pièces de Kings & Queens sont plus agressives, plus proches du punk. Certaines chansons sont de beaux morceaux de hip-hop. Jamie T surprend. L’artiste s’est plu à faire autre chose, mais le résultat est tout aussi percutant et efficace.

« J’ai rajouté du ukulélé, des synthés, beaucoup plus de guitares que sur Panic Prevention. J’ai aussi utilisé beaucoup de samples », déclare-t-il au magazine Les Inrocks. L’album est emprunt de styles plus variés que le précédent album so british. «J’ai beaucoup écouté d’afrobeat, Fela Kuti pendant l’enregistrement de Kings and Queens, donc j’imagine que cela m’a inspiré», dit le chanteur à la même source.

Il réalise en parallèle deux très belles ballades acoustiques « Emily’s Heart » et « Jilly Armeen ». Dans « Earth Wind & Fire », Jamie T sample la voix de Joan Baez et réitère son admiration pour l’univers de Bob Dylan. L’artiste s’inspire de Dylan, mais aussi de The Clash et des Beastie Boys. Certains titres sont également influencés par ses contemporains comme Arctic Monkeys (Castro Dies).

Les sons et les paroles du chanteur sont toujours en parfaite harmonie. Jamie T donne beaucoup d’importance au texte, mais n’hésite pas à changer une expression si elle ne colle pas, « j’ai besoin de jouer avec les mots autant qu’avec les instruments », précise-t-il. Ce jeune prodige, roi de sa propre vie (titre de l’album) va partir en tournée avant de plonger dans l’écriture d’un nouvel album qu’on attend déjà.

mercredi 7 octobre 2009

Sage poète de l'orient

Le Quartier Libre
En choisissant comme nom d’artiste « The Narcicyst », ce rappeur d’origine irakienne se moque gentiment des MCs trop égocentriques à son goût. Quartier Libre a rencontré ce musicien engagé pour...(Lire la suite)

Le bilan des altermondialistes

Le Quartier Libre
En marge du G 20 réuni à Pittsburgh, en Pennsylvanie, les 23 et 24 septembre, se déroulait un « contre-sommet ». Il s’agit d’une forme de résistance différente des...(Lire la suite)

lundi 28 septembre 2009

Congotronics 3 par Kasaï Allstars

Touki Montréal
Troisième volume d’une série dédiée aux styles musicaux de la nouvelle scène musicale de Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC), l’album Congotronics n°3 réjouit les oreilles de...(Lire la suite)

mercredi 23 septembre 2009

Une bête de scène au MAC

Soundbeat Magazine

La saison des Nocturnes du Musée d’Art Contemporain (MAC) s’est ouverte, le premier vendredi de septembre avec un grand nom du rock québécois: l’illustre Xavier Caféïne.

De retour à Montréal pour l’occasion, celui-ci s’est empressé de s’excuser auprès de ses fans d’avoir « un peu forcé sur sa voix » la veille, au Festival de Musique Émergente. « Pour me faire pardonner, je danserai plus fort et si ça ne marche pas, je me mettrai tout nu s’il le faut », a déclaré l’artiste.

Comme à son habitude, lui et son groupe ont tout donné. Pendant une heure, dans une salle quasi comble du musée, Xavier Caféïne a chanté tant qu’il pouvait quelques-uns de ses tubes («Gisèle», «Les corbeaux», «1234, «La lune») et des chansons de son prochain album, Bushido, attendu le 29 septembre prochain. À maintes reprises, le chanteur est descendu dans le public et s’est promené dans la salle pour chanter avec son public.

« Bushido »

Bushido, le deuxième album de Xavier Caféïne, signifie la voix du guerrier en japonais, il désignait initialement un code de conduite des Samouraïs. Après avoir nommé son dernier spectacle Pekin Love, le groupe rend hommage au code Samouraï. Comme dans son premier album solo, Gisèle (2006), l’artiste a écrit les chansons et a composé les musiques, à l’exception d’une reprise, La Düssefldorf.

Bushido est influencé par le « Krautrock », un courant rock associé à des groupes allemands du début des années 1970. Ce genre musical est un mélange de musique rock, de sons électroniques et d’effets de studio. Fort de cette influence, aux franges psychédéliques, Xavier Caféïne s’inspire des réalités qui l’entourent. La première chanson de l’album «Métro» évoque l’univers de la métropole.

Rendez-vous
L’artiste définit sa démarche et son univers de « punk martial ». Avec une carrière à la trajectoire sinueuse, Xavier Caféïne possède une signature musicale alliant le rock, le punk et la pop. Depuis 10 ans, il s’est imposé comme étant une véritable bête de scène. Une autre chanson de son prochain album: «Les bons et les méchants» montre que ce personnage corsé a gardé l’âme d’un enfant.

Pour le lancement de Bushido, le groupe se produira le 28 septembre au Cabaret Juste Pour Rire de Montréal. Le groupe sera ensuite en concert au Club Soda, à Montréal, au Petit-Champlain, à Québec et à Laval pour Diapason, début novembre.

Chaque premier vendredi du mois de 17h à 21h, le MAC a l’habitude de produire un artiste, en plus de laisser les salles d’exposition ouvertes au public. Le 2 octobre, les Nocturnes accueilleront Tune-Yards dans le cadre du Festival Pop Montréal.

Étudier au Québec : un casse-tête pour les Iraniens

Le Quartier Libre
Grâce à la Loi sur l’accès à l’information, l’Association des juristes persans du Québec (AJPQ) a dévoilé, il y a un an, que 89 % des étudiants iraniens de premier cycle et 35 % des étudiants aux cycles supérieurs ont vu...(Lire la suite)

Droits de l’Homme scrutés à la loupe

Le Quartier Libre
Tous les quatre ans, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU examine les politiques de ses pays membres afin de mesurer leur degré de respect des droits humains. Le chercheur Jean-Louis Roy a lancé, le 16 septembre, avec le soutien de la faculté de droit de l’Université de Montréal, un...(Lire la suite)

mercredi 9 septembre 2009

Dans l’ombre de Duplessis

Le Quartier Libre
Activiste d’extrême droite, l’historien français Robert Rumilly militait aussi pour l’indépendance du Québec sous Maurice Duplessis. À l’occasion du 50e anniversaire de la mort de l’ancien premier ministre, Jean- François Nadeau, directeur des pages culturelles du Devoir, publie...(Lire la suite)

« Corps mort », vin d’orge des îles

Le Quartier Libre
À l’abri des tempêtes, les corps morts s’allongent aux îles de la Madeleine. Pour donner un arrière-goût local aux lendemains de veille, une microbrasserie du coin s’affaire à développer des bières aux accents originaux. Une de ses nouveautés : la saveur de hareng fumé...(Lire la suite)

lundi 31 août 2009

Zéro tolérance

Touki Montréal
Le Québec, un État policier ? Dans son troisième documentaire, Zéro Tolérance, réalisé en 2004, Michka Saäl, cinéaste d’origine tunisienne, pose une question toujours actuelle...(Lire la suite)

jeudi 27 août 2009

Kanou, le 1er album d’Occidental Indigène

Touki Montréal
Après plusieurs tournées au Burkina Faso et en France, Occidental Indigène a sorti au printemps 2009 son premier album international intitulé « Kanou ». Le groupe en a dévoilé l’essence lors ...(Lire la suite)

lundi 18 mai 2009

Radio Okapi, « une voix pour tous »

Touki Montréal

Prix du film « le plus susceptible de changer le monde » au Festival international de films documentaires de Détroit en 2007, Ondes de choc montre le courage des journalistes de Radio Okapi, en République démocratique du Congo (RDC), à force de passion pour leur métier. « Notre arme, c’est le micro », déclare Jules Ngala, journaliste à Goma, capitale de la province congolaise du Nord-Kivu.

Radio Okapi est la première radio nationale, avec huit stations régionales. Fondée en 2002 par la Fondation Hirondelle et la mission de maintien de paix de l’ONU en RDC, elle a créé une unité dans un pays aussi vaste que le Québec et l’Ontario réunis.

Tourné en 2006 par deux anciens journalistes, le film se construit comme un reportage. La caméra suit Jules Ngala en route pour la ville de Rutshuru, situé à 75 km au nord de Goma où une rébellion vient d’éclater. Interrogeant un homme dont des soldats ont pillé la maison, il confie avoir de la peine à faire son travail devant tant de détresse.

Témoignages
André Kitenge, journaliste à Kisangani enquête quant à lui sur les tracasseries du fleuve Congo, qui ne sont autre que le racket de la population par l’armée. « Aujourd’hui, les gens témoignent. Ils se sont débarrassés de la peur. C’est un effet positif de Radio Okapi qui ne dure pas. Il faut continuer » déclare le journaliste.

Radio Okapi est adorée par la population, car en apportant une information vérifiée, elle dissout les rumeurs souvent à la source des conflits », affirme Yvan Asselin, son ancien directeur. Mais, pour établir un État de droits en RDC, « il faut arriver à un modèle économique viable et rétribuer les militaires qui autrement s’en prennent à la population », conclut-il.

jeudi 23 avril 2009

L’idéologie néolibérale à la loupe

Les Yeux Rouges
Le Québécois Richard Brouillette a convié 14 experts pour conter l’histoire de la pensée néolibérale, de ses origines aux ...(Lire la suite)

mercredi 8 avril 2009

Studio Nomade

Le Quartier Libre
Le studio de création audiovisuelle et musicale ambulant du Wapikoni a prévu de se rendre dans 12 communautés autochtones cette année. En 2008, il a fait escale dans...(Lire la suite)

mercredi 25 mars 2009

Les militants du documentaire

Le Quartier Libre
Les productions Multi-Monde, fondées en 1987 par deux enfants d’immigrés, ont pour vocation de faire parler les sans voix. Depuis leurs débuts, militantisme et cinéma ne...(Lire la suite)

mercredi 11 mars 2009

L’or des glaces

Le Quartier Libre
Après 20 ans d’exploration et de pressions de la puissante compagnie minière canadienne Barrick Gold Corporation sur les autorités et la population locales, l’énorme mine d’or Pascua-Lama s’apprête à...(Lire la suite)

lundi 2 mars 2009

Les secrets miniers du Canada

Les Yeux Rouges
Dans ses deux derniers films, le documentariste québécois Martin Frigon scrute le comportement des compagnies minières au Canada, puis au ...(Lire la suite)